tag:blogger.com,1999:blog-7048296088400132855.post6934616273519486483..comments2024-03-22T20:09:50.360+01:00Comments on Chroniques du Cinéphile Stakhanoviste: Madame Miniver - Mrs Miniver, William Wyler (1942)Justinhttp://www.blogger.com/profile/16175293625510562844noreply@blogger.comBlogger3125tag:blogger.com,1999:blog-7048296088400132855.post-26260828673768091822014-10-22T08:13:30.477+02:002014-10-22T08:13:30.477+02:00C'est sans doute à une définition strictement ...C'est sans doute à une définition strictement littéraire que vous en restez en limitant ainsi le contenu d'un mélodrame mais au cinéma du moins le terme est infiniment plus large. Si on en restait à votre spectre pas mal de films communément associés au mélodrame n'en seraient pas, y compris la majorité des Douglas Sirk ce qui serait assez cocasse quand même. Au cinéma cela repose plus sur l'emphase des situations dramatiques, l'exacerbation des émotions, parfois une outrance assumée dans l'invraisemblance et encore je ne le restreint pas à ces seules caractéristiques. C'est loin d'être aussi figé que votre définition en tout cas.Justinhttps://www.blogger.com/profile/16175293625510562844noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7048296088400132855.post-38894768792062258942014-10-22T01:40:46.545+02:002014-10-22T01:40:46.545+02:00je retire ce que viens de dire : je pensais que vo...je retire ce que viens de dire : je pensais que vous m'aviez boudé.<br />Mais maintenez vous qu'il s'agit d'un mélo ? Je ne tiens pas du tout à avoir raison ,mais le théoricien c'est vous.<br />Il avait également dans LES PLUS BEAUX JOURS ...<br />de Wyler un mariage précipité, qui fut fatal au pilote Dana Andrews. Mélo n'apparut pas dans les commentaires, je crois. La cruauté de la guerre l'avait emporté sur tout le reste.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7048296088400132855.post-25234550522869089742014-10-21T19:15:12.434+02:002014-10-21T19:15:12.434+02:00Je vous ai dit ailleurs que j’aime ce film qui n’e...Je vous ai dit ailleurs que j’aime ce film qui n’est, à mes yeux, pas précisément<br />un mélo. Il me semble qu’un mélo se traduit par une crise suivie d’un « happy end ».<br />Or ici par les dates et l’échec de Munich en 38 ("Les Vestiges du Jour" nous l’on rappelé) on sait que l’épée de Damoclès est suspendue<br />au-dessus de toutes ces têtes. Si les parents Miniver se lancent dans des achats inconsidérés au lieu de faire des réserves de sardines, c’est que la menace d’une guerre imminente les invite à profiter du temps et de l’argent qui reste pour s’offrir ce dont ils ont toujours rêvé. Demain, il sera trop tard.<br /><br />Je ne crois pas que l’on soit ici dans « un village anglais typique », mais davantage dans<br />Un village résidentiel comme il y en a dans les Cotswolds et à l’ouest de Londres.<br /><br />Votre présentation du film est très bonne et je ne vois pas ce que l’on pourrait dire de plus, sinon que le titre (le signifiant) « Mrs Miniver » renvoie à trois signifiés : la mère de Vin, la rose rouge de Ballard, et enfin à la jeune mariée. Un écrivain français de droite (Paul Morand) qui a autant d’esprit que Boris Vian dit que<br />« la guerre est la mort à tous les étages ». Cette guerre commence à peine et s’empresse d’enterrer cet amour de chef de gare et la jeune mariée aristocrate que l’on connaît à peine.<br /><br />L’épisode du pilote allemand, mortellement blessé dans le jardin, m’a rappelé un épisode semblable au début du Guépard de Visconti, mais je ne sais plus si l’Italien était une<br />« chemise noire » de révolutionnaire ou non. Le spectateur partage ici la panique de Mrs Miniver qui lui apporte des vivres sous la menace du révolver. <br /><br />Si je mets bout à bout des petites séquences comme celle-ci ou le sermon interrompu à l’église (encore debout) par la déclaration de guerre, il est clair qu’on est dans les prémisses de la Seconde Guerre mondiale. Et, dans un mélo traditionnel, c’est Vin l’aviateur, qui n’en serait "pas revenu". <br /><br />Enfin une toute petite remarque désagréable, comme j’en ai l’habitude : vous êtes embarrassé par ce féminin qui vous manque, aussi écrivez-vous :<br />"l’auteure anglaise Jan Struther" <br />la prochaine fois pensez à "romancière", (auteur n’a pas de féminin, sinon autrice ou autruche…)<br /><br />J’espère que vous m’accorderez qu’on n’est pas dans un « mélo »<br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br />Anonymousnoreply@blogger.com