Dévoreur de pellicule monomaniaque, ce blog servira à commenter pour ceux que cela intéresse tout mes visionnages de classiques, coup de coeur et curiosités. Je vais tenter le défi de la chronique journalière histoire de justifier le titre du blog donc chaque jour nouveau film et nouveau topo plus ou moins long selon l'inspiration. Bonne lecture et plein de découvertes j'espère! Vous pouvez me contacter à justinkwedi@gmail.com, sur twitter et instagram

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lundi 31 juillet 2023

Meurtre dans un jardin anglais - The Draughtsman's Contract, Peter Greenaway (1982)

L’an 1694, en Angleterre – Virginia Herbert demande à Neville, jeune peintre et paysagiste réputé, de réaliser douze dessins liés au domaine de son mari, riche propriétaire terrien. En contrepartie, elle s’engage à le payer en or… et en nature ! Le mari étant absent, Neville accepte le marché. Mais il comprendra bientôt qu’on l’a utilisé pour servir un tout autre but…

Meurtre dans un jardin anglais marque l’acte de naissance de Peter Greenaway aux yeux du grand public. On y retrouve tout l’alliage d’inspiration picturale, d’esthétique baroque et de tonalité expérimentale qui fera le sel de ses grandes œuvres à venir. Greenaway aura auparavant navigué dans le cinéma d’avant-garde avec plusieurs court-métrages d’avant-garde, tout en assurant les fins de mois en tant que réalisateur et monteur durant 15 ans au sein de la Central Office of Information, agence nationale de marketing et communication du gouvernement anglais. Certains éléments au cœur de Meurtre dans un jardin anglais peuvent être d’ailleurs perçu dans certains court-métrages comme H Is for House (1973) et A Walk Through H: The Reincarnation of an Ornithologist (1978), que ce soit l’alliance entre ambiance rurale et obsession architecturale, et le mariage entre classicisme et modernité dans l’usage de la musique. 

Meurtre dans un jardin anglais vient de l’aspiration première de Greenaway qui fut dès l’enfance d’être peintre. A cette époque, il prit l’habitude de s’exercer dans la maison de Hay-on-Wye où sa famille avait l’habitude de passer les vacances estivales. Comprenant l’effet que les variations météorologiques produisaient sur l’évolution de son dessin, il en tint compte en changement régulièrement de place durant son ouvrage au fil des heures de la journée afin d’en maintenir intacte la lumière initiale. C’est précisément la méthode à laquelle va s’astreindre le paysagiste Neville (Anthony Higgins) dans le film, tout en soumettant sa commanditaire Madame Hebert (Janet Suzman) et sa maisonnée à son exigence en les forçant à s’effacer ou maintenir la pose (et la tenue vestimentaire) au sein des espaces qu’il souhaite immortaliser. Après The Falls (1980), autre échappée avant-gardiste sous forme de faux documentaire, Peter Greenaway a la possibilité d’être financé par le British Film Institute et la chaîne de télévision Channel 4 avec une œuvre plus accessible. Le réalisateur va ainsi réussir à concrétiser ses obsessions l’intermédiaire d’un whodunit historique dont le mystère à résoudre déploie un attrait et une surface parlant davantage au grand public.

Pour Peter Greenaway, la grande question lorsque l’on peint un paysage est de savoir en rendre ce que « l’on voit » de ce qui s’y déroule plutôt que ce que « l’on sait » de ses capacités et connaissances à le faire. A ce dilemme purement artistique se greffe comme souvent l’idée de la notion de classe dans la société anglaise. La scène d’ouverture nous montre toute une suite de conciliabules entre nantis dont le faste s’impose par les costumes, les éléments de décors, les mets sur les tables, tandis que l’arrière-plan s’avère presque abstrait et artificiel en studio. Ce qu’y voit l’orgueilleux et arrogant Neville, c’est la sollicitation insistante de Madame Hebert à ce qu’il vienne réaliser des dessins du domaine de son mari, tandis que ce qu’il y a savoir, ce sont les vraies raisons de cette cour assidue. En effet Neville autocentré ne remarque pas les enjeux de pouvoir se jouant entre une Madame Hebert délaissée par son époux, les rancœurs sous-terraines et les intérêts de sa fille (Anne-Louise Lambert) et de son genre Mr Talmann (Hugh Fraser)… Ce n’est que la flatterie et les conditions outrageantes de son contrat qu’il percevra, puisqu’il pourra disposer sexuellement à sa guise de la maîtresse de maison en échange de ses services.

Dès lors les exigences de Neville pour accomplir sa tâche servent cet égo, et dans un premier temps Greenaway nous laisse croire qu’il adopte le point de vue de l’artiste dans son dispositif. La voix-off de Neville affirme sa mainmise sur le paysage qu’il exécute, les silhouettes qui le traverse (serviteur comme maîtres et maîtresses de maison) sont des marionnettes qu’il dispose à sa guise sur son pupitre à dessin, et les dialogues mordants achèvent d’appuyer la délectation qu’il ressent par ce pouvoir. Neville, homme de basse extraction parvient par le seul brio de sa plume à prendre sa revanche sociale sur plus élevé que lui, à force de bons mots, d’humiliations sexuelles et de rire narquois par lesquels il croit mettre à nu (au propre comme au figuré) les failles de cette noblesse anglaise. Le réalisateur traduit cette illusion par la répétitivité hypnotique de la première partie dont l’ironie passe par les entêtantes ritournelles de Michael Nyman, des cadres dans le cadre où le paysage est cloisonné dans le rectangle du pupitre de Neville. La vérité repose pourtant dans les moments où le point de vue s’inverse, quand c’est Neville tout à son observation qui se trouve prisonnier de ce rectangle alors qu’il pense dominer la situation.

Plusieurs éléments (un vêtement accroché à un buisson, une échelle, un chien laissé à l’extérieur) viennent parasiter la vision parfaite de l’environnement, et Neville pense imposer ses marottes en cherchant à les maintenir dans son dessin, quitte à importuner ses hôtes. Il s’appuie sur ce qu’il sait de son aptitude à retranscrire ces éléments incongrus, sur ce qu’il sait également du dérangement qu’il cause et s’en amuse. Dès lors ces cadres dans le cadre vont s’avérer être ce que l’on a bien voulut disposer devant lui à d’autres desseins, et notre artiste signe sa perte en n’illustrant pas ce qu’il voit, c’est-à-dire tout le puzzle du piège qui se refermera plus tard sur lui. Peter Greenaway parvient à disséminer de façon implicite comme explicite toutes les clés de la résolution de l’énigme, par la sophistication de son esthétique, par sentiment de contrôle rigoureux de ses compositions de plan symétriques, ainsi que l’ironie mordante de l’ensemble. A la raideur de ses personnages qui ne sont que mensonges et calculs, Greenaway donne en contrepoint l’excentricité fantaisiste de cette statue (Michael Feast) observant et s’amusant des évènements par ses facéties. 

La reconstitution et notamment les costumes de Sue Blane sont certes fidèles historiquement, mais ont ce soupçon de subtile exagération dans la facture qui révèle l’artificialité des rapports humains, l’illusion de la réalité que l’on nous présente, ou plutôt que le place sous les yeux d’un Neville plus naïf que malin. C’est d’ailleurs par la seule force de l’image que Greenaway nous fait comprendre de manière sous-jacente l’échec de son héros. Lorsque Neville revient au domaine en fin de film après la mort de Mr Hebert, lors d’une scène il retrouve Mme Hebert et sa fille en extérieur. Cette dernière est accompagnée d’un nouveau paysagiste, un hollandais qui va redéfinir la disposition des lieux. Ce que Neville a cherché à figer pour servir malgré lui d’alibi aux coupables peut désormais être démantelé et les dessins doivent disparaître. Lors de leur court échange, le ciel s’assombrit et un nuage passe de façon très visible au-dessus d’eux – que n’autorisait jamais la perfection de la photographie de Curtis Clarke jusque-là. Neville véritable maître du temps et de l’espace dans la première partie, modelant le paysage à sa guise, se voit pour la première fois imposer une rupture météorologique, il n’est plus le bienvenu, il est en danger. 

Tous ces éléments subtils sont compris de façon naturelle, organique, sans que l’heure des grandes explications typiques du whodunit – ou même de contextualisation historique avec la naissance du capitalisme anglais à cette période de la Renaissance, la plus grande autonomie des femmes sur leur patrimoine - soient nécessaires. Avec ce premier long-métrage de fiction, Peter Greenaway transcende la tentation d’exercice de style et livre déjà un grand film. 

Sorti en bluray français chez Le Chat qui fume

dimanche 30 juillet 2023

Executioners - Xian dai hao xia zhuan, Johnnie To et Ching Siu Tung (1993)

Au lendemain d’une terrible guerre nucléaire, l’eau non polluée est devenue une denrée rare. Inventeur d’un système de purification d’eau, M. Kim a l’intention de renverser le pouvoir en place pour régner en maître sur le pays. Le trio héroïque va alors se reformer, bien décidé à lutter contre ce tyran…

Heroic Trio (1993) fut une tentative foutraque, inventive et jubilatoire de mélanger film de super-héros au féminin avec les codes du cinéma d’action hongkongais. Le film ne rencontrera malheureusement pas le succès escompté mais, qu’à cela ne tienne, il s’agira d’en rentabiliser les rutilants décors en produisant une suite dans la foulée qui sortira sept mois plus tard à Hong Kong. S’il fallait qualifier Executioners d’une analogie littéraire, ce serait comme si Alexandre Dumas était passé directement de Les Trois mousquetaires à Le Vicomte de Bragelonne en oubliant Vingt ans après. Heroic Trio marquait le rencontre et l’association des trois héroïnes, et ce second film saute l’étape de l’âge d’or de leurs exploits pour directement aborder leur crépuscule héroïque dans une tonalité désenchantée.

Cette rupture se fait aussi à travers le genre et l’esthétique du film. Le flamboyant film de super-héros sous influence Hollywoodienne (Batman (1989) et Batman, le défi (1992) de Tim Burton, Dick Tracy de Warren Beatty (1990)) laisse donc place au récit postapocalyptique où la majesté insouciante du trio n’a plus place. Heroic Trio mélangeait action décomplexée avec certains sursauts de noirceur et cruauté qui avaient éventuellement pu désarçonner les spectateurs hongkongais. Executionners est plus uniforme dans son ton mélodramatique et des ajouts (la petite fille du personnage d’Anita Mui) permettant de le renforcer à moindre frais. Tout comme son prédécesseur, Executionners entretient un lien fort avec le contexte socio-politique hongkongais de l’époque. 

La catastrophe nucléaire responsable du chaos ambiant s’inspire d’une vraie peur née de la mise en service de Centrale nucléaire de la baie de Daya en 1993, les hongkongais craignant l’accident et l’infection de leur eau, soit la situation du film. Les antagonistes de Heroic Trio représentaient une allégorie du régime chinois qui avant la rétrocession hantait symboliquement les hongkongais par les noirs desseins qu’il entretenait dans les égouts de la ville, avant de pouvoir agir au grand jour. L’attaque est plus explicite dans Executionners avec ce régime en partie sous joug militaire, ne lésinant pas sur les arrestations arbitraires et les tueries de masses dans une scène où plane explicitement l’ombre des massacres de Tiananmen. 

Dans cet environnement la personnalité de notre trio se trouve empêché dans son héroïsme. Maggie Cheung toujours aussi imprévisible et vénale n’a plus le garde-fou de ses acolytes, Anita Mui ayant abandonné le costume pour son désormais rôle de mère de famille, et Michelle Yeoh la plus empathique étant fortement engagée dans le lien à entretenir entre la population et le pouvoir politique. Il n’y a réellement aucune scène, même à la fin où le trio se trouve réuni et renoue avec sa splendeur d’antan. L’ensemble du film est une suite de rendez-vous manqué entre déchéance et morceaux de bravoures plus individualisés. Cette incapacité s’exprime dans les quatre chansons conduisant et exacerbant le drame en marche durant des rebondissements clés, et le personnage de Takeshi Kaneshiro, sorte de religieux pacifiste manipulé, marque la fin de ces bonnes intentions candides.

Formellement il faut donc oublier la luxuriance d’Heroic Trio avec des décors se résumant à des usines et hangars désaffecté. La photo de Poon Hang-Sang baigne dans une atmosphère grise et cafardeuse d’où surnage peu d’espoir. Ce côté désespéré déteint sur les combats dans lesquels on sent une mainmise plus grande de Ching-Siu-tung par rapport au premier film – il est cette fois crédité en tant que coréalisateur. Les poses iconiques sont rares voire absentes, les affrontements plus brutaux, sanglants, douloureux et moins pourvus en bottes secrètes triomphante. 

D’ailleurs hormis un Anthony Wong aussi théâtral qu’inquiétant en méchant, toute extravagance comic-book est absente dans Executionners. Il y aurait bien la longue montée en puissance voyant Anita Mui prisonnière qui se sculpte un nouveau masque dont les contours se dessinent en ombre pour ses géôliers, mais l’issue vengeresse de la séquence s’éloigne de la grâce du premier film par sa violence. Executionners est une suite surprenante et courageuse qui achève de faire de ce diptyque une tentative des plus singulières.

Sorti en bluray chez Carlotta Films

vendredi 28 juillet 2023

The First Slam Dunk - Takehiko Inoue (2023)


Le meneur de jeu de Shohoku, Ryota Miyagi, joue toujours intelligemment et à la vitesse de l'éclair, contournant ses adversaires tout en gardant son sang-froid. Né et élevé à Okinawa, Ryota avait un frère aîné de trois ans de plus. Sur les traces de ce dernier, joueur local célèbre dès son plus jeune âge, Ryota est également devenu accro au basket. En deuxième année de lycée, Ryota fait partie de l'équipe de basket-ball du lycée Shohoku, aux côtés de Sakuragi, Rukawa, Akagi et Mitsui, et participe au championnat national inter-lycées. À présent, ils sont sur le point de se mesurer aux champions en titre, les joueurs du lycée Sannoh Kogyo.

The First Slam Dunk est enfin l’occasion de rendre justice en animation à un véritablement monument de la pop culture japonaise. Slam Dunk fut un des piliers de l’âge d’or des années 90 du Weekly Shonen Jump, magazine de prébublication manga qui triomphait à cette époque avec des titres aussi emblématiques que Dragon Ball, Yu Yu Hakusho ou encore Racailles Blues. Slam Dunk était un manga sportif témoignant de la passion de son auteur Takehiko Inoue pour le basket, et dont le succès contribua à considérablement populariser la discipline au Japon. Ses héros renégats, têtes de mules et dur à cuire, son humour décapant et surtout la virtuosité croissante d’Inoue pour traduire l’intensité des matchs en fait encore aujourd’hui un mètre-étalon rarement égalé du manga sportif et nekketsu. Slam Dunk eut bien sûr droit à l’époque à son adaptation animée à la télévision, longue de 101 épisodes et diffusée entre 1993 et 1996. Cependant cette dernière s’avérait assez moyenne et loin des joutes effrénées du manga, en plus de ne pas adapter ce dernier jusqu’au bout. Le succès de Slam Dunk ne s’est jamais estompé depuis sa conclusion et le titre a traversé les générations au point de devenir aussi intemporel que Dragon Ball, la moindre réédition le propulsant de nouveau au sommet des ventes. Il ne restait donc que ce sentiment de frustration et d’inachevé par rapport à une version animée digne de ce nom, jusqu’à l’annonce surprise par Takehiko Inoue de la production d’un nouveau film dont il serait le scénariste et réalisateur. Le résultat nous arrive enfin avec The First Slam Dunk et il est époustouflant.

Le film adapte le dernier acte du manga soit le match opposant l’équipe de nos héros, celle du lycée de Shohoku, à celle de Sannoh. Sur papier cette conclusion constituait un climax absolument extraordinaire montrant un Inoue à son zénith graphique et narratif, nous tenant en haleine plusieurs volume sur ce match haletant qui résolvait tous les enjeux sportifs et dramatiques du manga. Comment égaler ce tour de force jouant sur le côté feuilletonesque du manga (ou d’une série d’animation) dans un film de deux heures ? Inoue y parvient en choisissant de déconstruire puis reconstruire sa création spécifiquement pour le médium cinématographique. Le manga avait pour héros Hanamichi Sakuragi, novice du basket aux aptitudes physiques hors-normes qui permettait au lecteur de s’initier à ce sport avec lui. Inoue change cette dynamique dans le film et met en avant le personnage Ryota, soit le moins caractérisé dans le manga du « cinq majeur » de l’équipe de Shohoku composé de sakuragi, le surdoué et ténébreux Rukawa, le capitaine et mentor Akagi, l’espoir déçu et voyou Mitsui. Il invente tout un background familial poignant à Ryota avec cette ombre du frère disparu, les rapports conflictuels avec sa mère, ses origines modestes, et met ces enjeux intimes en corrélation avec ceux sportifs du match dont la narration se fera en quasi-temps réel. Au fil des rebondissements du match, des moments galvanisants comme de renoncements, les héros du manga retrouvent de leur caractérisation en situation, renforcé par des flashbacks toujours bien amenés.

C’est un véritable tour de force qui parvient à conjuguer une pure dramaturgie sportive avec une autre plus classique et émotionnelle. Le film bénéficie de la volonté récente de Toei Animation d’offrir des écrins techniquement novateurs à leurs licences les plus emblématiques, la preuve avec dernièrement un impressionnant Dragon Ball Super : Broly. The First Slam Dunk bénéficie donc d’une animation virtuose frisant avec le photoréalisme pour traduire les joutes acharnées, la gestuelle véloce et les démonstrations de forces rageuses entre les deux équipes. La sueur est palpable, la crispation des muscles et des visages plus vraies que nature, la gestion de l’espace parfaite dans les avancées sur le terrain et chaque rebond est un duel mental et physique de tous les instants. 

Plus le film avance, plus Inoue se déleste des artifices extradiégétiques (flashbacks, musiques) pour nous plonger de plain-pied dans l’urgence du match, des vivas de la salle, des invectives et grognements des joueurs, le public dans les gradins se confondant avec les spectateurs de la salle de cinéma lorsque tous retiennent leur souffle dans le moindre combat d’un rebond – effet largement vérifié durant la séance de l’avant-première et son public très impliqué et participatif., . Le film parvient ainsi par cette approche sur le vif à être accessible pour le novice comme le connaisseur du manga qui le redécouvre sous un nouveau jour, tout en ayant peu à peu ses petites satisfactions de fans à travers les facéties de Sakuragi, ces dernières ne faisant plus office d’aparté comique mais de vrai moteur dramatique. Visuellement le film témoigne aussi de l’évolution graphique d’Inoue, le chara-design des personnages tout en respectant la charte du manga adoptant un style plus réaliste (entrevu sur la fin de Slam Dunk) avec des visages plus spécifiquement japonais à la manière de Real et Vagabond, ses œuvres à succès qui suivirent Slam Dunk

The First Slam Dunk n’est donc pas seulement une excellente adaptation, mais tout simplement un sommet tout médias confondus dans les tentatives de retraduire la tension d’une joute sportive au cinéma.

En salle