Dévoreur de pellicule monomaniaque, ce blog servira à commenter pour ceux que cela intéresse tout mes visionnages de classiques, coup de coeur et curiosités. Je vais tenter le défi de la chronique journalière histoire de justifier le titre du blog donc chaque jour nouveau film et nouveau topo plus ou moins long selon l'inspiration. Bonne lecture et plein de découvertes j'espère! Vous pouvez me contacter à justinkwedi@gmail.com, sur twitter et instagram

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lundi 21 juin 2010

Fathom - Leslie H. Martinson (1967)


 Parachutiste chevronnée, la voluptueuse Fathom Harvill (Raquel Welch) est envoyée en Espagne par les services secrets britanniques à la recherche d'un insaisissable partisan de la guerre (Tony Franciosa) soupçonné d'avoir mis la main sur un détonateur nucléaire mystérieusement égaré. Mais l'espionne découvre les véritables intentions de ses commanditaires.

Excellentissime comédie d'espionnage 60's, un sous genre pas si simple à gérer mais qui compte son lot de pépites comme les les deux Flint ou encore la première version de Casino Royale. Leslie H.Martinson, réalisateur entre autre de l'adaptation cinéma de la première série parodique Batman gère idéalement l'équilibre entre comique et sérieux. Si on est bien conscient que l'on est devant un objet léger et fantaisiste, l'intrigue n'est jamais traitée par dessus la jambe et se suit avec intérêt de bout en bout porté par un esprit serial particulièrement plaisant avec son lot de péripéties, trahison et retournement de situations surprenant (comme l'enjeu qui change totalement suite à une révélation à mi film).
Le film repose entièrement sur le charme et le classe de Raquel Welch. Epatante en espionne amateur, elle affole totalement le spectateur par son sex appeal ravageur (il faut voir son apparition en petit bikini vert...) mais avec l'once de second degré sur elle même et de charme qui font la différence tout en étant tout à fait crédible dans les moments plus tendu. Le jeu de séduction avec le personnage ambigu de Tony Franciosa (très classe et charmeur aussi) fonctionne donc très bien avec une belle alchimie entre les deux.
Contrairement aux Filnt ou à Casino Royale cités auparavant, on est plus dans une comédie d'espionnage qu'une parodie, et le scénario évite les moments en roue libre (qui gâchait le bariolé Modesty Blaise de Joseph Losey par exemple) avec une intrigue bien nerveuse et palpitante. Martinson livre un festival de morceaux de bravoures bien enlevés où une réelle tension se ressent.
Au programme une course poursuite en hors bord digne de meilleurs James Bond, Raquel Welch en robe rouge livrée en pâture à un taureau dans une arène de corrida, un face à face en pleine mer avec un tueur armé d'un harpon ou encore un joli duel aérien final entre deux avions. Léger, enlevé et emballé en 1h30, petite surcrerie irrésistible pour les amateurs du genre.

Facilement trouvable en dvd zone 2 et zone 1

Petite leçon de pliage de parachute avec Raquel Welch lors du générique de Maurice Binder, il fait chaud d'un coup...



Et la bande annonce d'époque jouant à fond sur les charmes de Raquel Welch

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