Dévoreur de pellicule monomaniaque, ce blog servira à commenter pour ceux que cela intéresse tout mes visionnages de classiques, coup de coeur et curiosités. Je vais tenter le défi de la chronique journalière histoire de justifier le titre du blog donc chaque jour nouveau film et nouveau topo plus ou moins long selon l'inspiration. Bonne lecture et plein de découvertes j'espère! Vous pouvez me contacter à justinkwedi@gmail.com, sur twitter et instagram

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mercredi 30 juin 2010

Pandora - Pandora and The Flying Dutchman, Albert Lewin (1951)


A la fin de l'été 1930, un corps est retrouvé sur la côte espagnole. L'oncle Geoffroy raconte... Pandora Reynolds (Ava Gardner) est une belle chanteuse américaine, adulée de tous. Mettant ses prétendants à l'épreuve, elle demande à Stephen Cameron, un pilote automobile britannique, de jeter sa voiture du haut de la falaise. En échange, elle lui fait une promesse de mariage. Intriguée par un yacht appartenant à un certain Hendrick van der Zee (James Mason), elle s'y rend à la nage. Ce dernier n'est autre que le « Hollandais Volant », un marin maudit condamné à naviguer éternellement, autorisé à ne vivre une vie humaine que six mois tous les sept ans. À moins qu'une femme n'accepte de mourir par amour pour lui...

Pandora demeure encore aujourd’hui un objet insaisissable de l’âge d’or hollywoodien et aura constitué un des mariages les plus réussis entre sophistication intellectuelle, esthétique flamboyante et souffle romanesque. C’est également l’œuvre qui fit passer Ava Gardner de la star à l’icône avec un rôle mythique qui allait bouleverser sa vie et sa carrière. Quittant pour la première fois les Etats-Unis à l’occasion de cette production, Ava Gardner allait découvrir ses pays d’adoption avec l’Espagne et l’Angleterre où était tourné le film. La timidité et le secret de son caractère allaient trouver un cadre idéal avec la réserve anglaise, tandis que sa spontanéité et son tempérament volcanique pourraient enfin s’épanouir dans la ferveur latine espagnole. Elle qui ne s’était jamais vraiment sentie chez elle à Hollywood pourrait enfin être elle-même. C’est exactement de cela que parle Pandora, d’un éveil émotionnel où l’intime ne se révèle que par le prisme du mythe. Albert Lewin en appelle aux figures de légende pour dépeindre la fascination croissante de sa caméra pour Ava Gardner.

Réalisateur au parcours atypique, Albert Lewin aura toujours été une figure à part dans le paysage de l’âge d’or hollywoodien. Passionné de poésie et de littérature - il publia un roman en fin de carrière, The Unaltered Cat, ainsi que des poésies dans sa jeunesse, qu’il jugeait médiocres - il effectue de brillantes études à Harvard puis, suite à une rencontre avec l’un de ses fondateurs Samuel Goldwyn, intègre la MGM au détour des années 1920. Il y gravira lentement tous les échelons, apprenant les ficelles du métier en occupant tour à tour les postes de lecteur de scénario, script doctor puis scénariste à part entière avant la consécration lorsque Irving Thalberg, haut responsable du studio, en fera son bras droit. Cependant, son image d’intellectuel le suivra tout au long de ce parcours, au point qu’un collaborateur lui dira à ses débuts qu’il n’a aucun avenir dans le cinéma, car trop cultivé.

Lewin n’est certes pas le seul intellectuel à Hollywood mais, contrairement par un exemple à un Mankiewicz tout aussi érudit, ce bagage ne sert pas une vision du monde désabusée et cynique. Au contraire, chez lui les références servent souvent un contenu flamboyant et torturé que l’on retrouvera tout au long de sa courte filmographie témoignant de cette sensibilité : The Moon and Sixpence (1942), évocation de la vie du peintre Gauguin, Le Portrait de Dorian Gray (1945), adapté d’Oscar Wilde, ou encore The Private Affairs of Bel Ami (1947), d’après Guy de Maupassant. Témoin de ce mélange détonant entre sophistication et romanesque qui le caractérise, l’apparition dans les trois films de peintures en Technicolor - les films étant en noir et blanc - qui provoquent un choc esthétique et dramatique. Une tradition perpétué dans Pandora où certains décors sont d'ailleurs conçus par Man Ray.

Cet élan du réflexif à l’âme, Albert Lewin semble enfin capable d’en donner la pleine mesure avec Pandora qu’il écrit et produit lui-même suite au refus de la MGM de participer au film. Scénario original, Pandora poursuit donc dans cette voie ambitieuse puisqu'il mélange rien moins que le mythe grec de la boîte de Pandore et celui nordique du Hollandais volant dans une version inspirée de la relecture qu’en fit Wagner pour son opéra Le Vaisseau fantôme, le tout se déroulant dans l’Europe des années 1930, berceau de la "Génération perdue" des F. Scott Fitzgerald et Ernest Hemingway. Cette nuée de références confère donc au récit un arrière-plan sophistiqué - souligné par les dialogues pleins d’emphase - qui pourrait faire craindre une tonalité pompeuse. C’est pourtant une manière pour Lewin de façonner son propre mythe et d’en apporter une dimension postmoderne. Le drame en marche ne semble sur le papier que rejouer le mythe - James Mason guère surpris de voir Pandora surgir la première fois sur son navire puisqu’il est en train de la peindre - mais instaure le doute et l’incertitude à travers le traitement de Lewin.

Il nous fait craindre et espérer à la fois que la légende se répète puisque s’y confondent la mort et l’amour fou, le premier étant l’aboutissement logique du second. Le leitmotiv du film est ce que l’on est prêt à sacrifier par amour, et c’est le cheminement que devra effectuer Pandora (Ava Gardner) qui au départ n’est qu’une chimère, un symbole. La boîte de Pandore, c’est elle, et tous les personnages masculins fous d’amour pour elle viendront s’y perdre sans espoir de retour. Reggie (Marius Goring) désespéré s’abandonnera au suicide, Stephen (Nigel Patrick) lui sacrifiera sa rutilante voiture de course. Indifférente et cruelle au début de l’histoire, Pandora ne peut aimer car elle n’est qu’une obsession, un objet à posséder pour tous ces hommes qui la convoitent - le regard chargé de désir de Nigel Patrick avant de balancer sa voiture dans le ravin ou encore les attitudes machiste du toréador  Montalvo l’expriment parfaitement.

Sa beauté est au départ capturée dans une élégance froide, témoin de la distance du personnage sur ce qui l’entoure avec ce mouvement de caméra qui nous révèle sa silhouette lors du spectacle de flamenco. Cette indifférence est en fait une attente qui s’ignore pour un amour réel, et lui fait accepter presque par dépit la demande en mariage de Stephen. Albert Lewin saisit par la suite l’éveil sentimental d’une Pandora s’embellissant au fur et à mesure que le film avance et des tumultes de son cœur pour le Hollandais volant. Paradoxalement, elle va ainsi s’inscrire dans le mythe en s’humanisant, en montrant ses failles. Désormais ses traits angéliques ne surgiront plus que par de saisissants gros plans, que la photo de Jack Cardiff voile d’un halo l’élevant au rang de déesse, son expression étant cependant bien celle d’une femme amoureuse. De même, plus le film avance, plus ses tenues se font extravagantes et d’évocation antique, le bouillonnement intérieur se traduisant par le port. Le trouble de Pandora s’illustre donc par l’emphase de la première fois et offre un parfait complément à la réserve de celui qui a trop vécu, trop vu et souffert, Van Der Zee.

Ce dernier est formidablement campé par un ténébreux James Mason, dans la lignée des héros de Lewin, élégant, torturé et désabusé. L’alchimie entre les deux comédiens fonctionne idéalement entre la passion ardente de l’une et la mélancolie de l’autre, avec à la clé le plus poignant dilemme qui soit : le Hollandais ne peut se résoudre à demander à Pandora de mourir pour le sauver de sa malédiction révélée dans un saisissant flash-back. Chaque scène entre eux, chaque regard brûlant en appellent à cet assouvissement du désir dans un appel mystique qu’ils ne peuvent fuir. James Mason exprime à la fois la verve, l’éloquence de la légende par des répliques désabusées tandis que la raideur de sa présence et son regard contrit dévoilent le conflit de sa fuite / attirance pour Pandora.

Accepter son amour c’est se libérer, mais le tourment qui lui fit tuer sa première incarnation est désormais celui qui le pousse à l’épargner même s’il doit errer en mer pour l’éternité. Lewin parvient à traduire ces contradictions lors de la séquence nocturne sur la plage, où tous les partis pris précédemment esquissés peuvent pleinement se dévoiler. Pandora avoue sans fard ses sentiments à Van Der Zee, ce dernier l’accepte avant de se raviser en comprenant ce qui est en jeu. Juste auparavant, un plan magnifique aura résumé le fossé qui les sépare avec Pandora agrippée à une statue antique tandis que Van Der Zee indécis lui tourne dos face à la mer - la signification de Van Der Zee, « de la mer » en néerlandais, étant d’autant plus juste à ce moment-là.

Le cadre côtier du petit port espagnol d'Esperanza donne une tonalité inédite à une forme de récit plus aisément associée au fantastique gothique anglo-saxon, en apportant une ambiance sensuelle de désir toute latine et méditerranéenne. La minutie de l’esthète Albert Lewin n’aura jamais été plus forte que sur Pandora. Outre son attrait obsessionnel pour Ava Gardner (de nombreux gros plans seront retravaillés en studio à Londres), le réalisateur aidé par la photographie prodigieuse de Jack Cardiff isole les personnages dans des superbes compositions de plans, des visions baroques et majestueuses inspirées des peintures de Magritte et de De Chirico - à qui un hommage est rendu avec la peinture réalisée pour le film - le tout alternant avec des cadrages expressionnistes magnifiant le réel et le rapprochant toujours plus de la légende, telle cette cloche qui semble dominer la plage des cieux.

La décadence moderne et les visions mythologiques se confrontent sans cesse à travers les situations - les deux amants entourés de statues antiques en marge d'une soirée jet set - mais aussi des personnages. L’amour finalement vain des hommes s’exprimant par les démonstrations viriles - Stephen au volant de son bolide, Montalvo dans son arène de toréador - ne peut rivaliser avec celui sous forme de renoncement, de mise en retrait du Hollandais volant.

La mort tant attendue et l’apaisement de son âme ne valent pas le sacrifice de Pandora. Comme dans les précédentes œuvres de Lewin, l’accomplissement thématique et narratif passera pas la vision d’un tableau. Au début du film, Van Der Zee avait effacé le visage de Pandora de sa peinture, la rendant à son abstraction de boite de Pandore. Lorsque le tableau réapparaît à la fin, le visage y retrouve sa place quand Pandora décide de le rejoindre. Elle n’est plus cette figure détachée et de perdition, mais un être charnel et passionné prêt à mourir pour lui. La légende ne s’exprimera vraiment que par les actions extraordinaires de ses protagonistes qui s’y inscrivent par leur humanité.

Ils peuvent désormais se figer dans l’éternité après cette vision d’un sablier qui se fissure, l’effet spécial grossier du navire battu par les flots nourrissant ce côté symbolique. La narration en flash-back de Harold Warrender aura amené une hauteur plus réfléchie au récit mais elle-même se pare de stupeur et d’admiration lors de la conclusion, là aussi dépassée par cette vibrante expression d’un amour inconditionnel. Échec commercial à sa sortie, incompris et qualifié de prétentieux, Pandora aura néanmoins gagné avec le temps son statut de chef-d’œuvre pour demeurer aujourd’hui l'un des plus beaux et original représentants du genre romanesque.

Edition dvd zone 2 sortie aux éditions Montparnasse (à la copie moyenne vu la splendeur visuelle que constitue le film) aujourd'hui très difficilement trouvable même en occasion. Jusqu'ici une édition zone 1 pas trop cher était disponible dénué cependant de sous titres français ni anglais mais grande nouvelle le film sera réédité dans une version restaurée début aout en dvd et Blue Ray ! On ne sait pas encore si des sous titres seront disponible pour cette future edition (mais une édition française devrais suivre à coup sûr) mais le film retrouvera au moins ses plus beaux atours...

Petit comparatif entre les anciennes et la toute nouvelle édition ça s'annonce magnifique...

18 commentaires:

  1. Merci pour ce billet ! ;)

    Je suis enchantée d'apprendre que ce film va enfin bénéficier d'une édition digne de ce nom, et qui plus est à un prix enfin abordable !

    Les éditions Montparnasse avaient eu le mérite de l'éditer, mais leur dvd ne rendait qu'imparfaitement justice à la photographie de Jack cardiff, pourtant très réputée ; les sous titres étaient réduits au strict minimum, et la VF tout simplement abominable.

    La première fois que j'ai entendu parler de ce "Pandora and the flying Dutchman", c'est en lisant l'autobiographie d'Ava Gardner, juste après avoir vu "La comtesse aux pieds nus".

    (Je crois bien que cet ouvrage n'est plus édité en français, et c'est bien dommage, car il est extrêmement drôle et instructif).

    Ava Garnder y déplorait l'échec commercial et critique de "Pandora", le jugeant injustifié, et affirmant que c'était probablement le meilleur film de sa carrière.

    J'ignore si c'est le cas, mais c'est incontestablement un chef d'oeuvre qui mêle intelligemment le mythe grec, la légende du hollandais volant et l'ambiance des années folles.

    Le film multiplie en effet les références culturelles ; l'ensemble aurait pu donner quelque chose d'horriblement kitsch, mais - ô miracle : le film réussit à proposer une histoire à la dimension au moins aussi universelle que celle de Tristan et Yseut.

    Les cadrages sont extrêmement travaillés ; la première apparition d'Ava Gardner est tout simplement extraordinaire : elle est d'abord filmée de dos, puis la caméra lui tourne autour avant de fixer son profil semblable à celui d'une statue, si bien qu'on ne sait plus très bien si l'on a affaire à une personne humaine ou à une déesse...

    A la beauté d'Ava répond le jeu intense de James Mason, bouleversant en héros romantique, tourmenté et errant. Car si la beauté d'Ava nous fascine, la voix de son acolyte nous trouble tout autant...

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  2. Et bien de jolies lignes aussi aussi sur ce films de votre part. Effectivement le grand atout du film c'est ce grand mélange des genres, des mythes et des influences dans un tout cohérent on sent l'érudition de Lewin sans que ça soit redondant et l"motion fonctionne.Je trouve aussi que c'est le meilleur rôle d'Ava Gardner avec "La Comtesse au pieds nus".

    Vivement la réédition dvd, je me prends à rêver d'une ressortie salle on ne sait jamais ce serait grand !

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  3. alors est il sortie ?

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  4. Oui c'est sorti uniquement en zone 1 pour l'instant et sans sous titres français ni anglais. Déjà trouvable sur amazon

    http://www.amazon.co.uk/Pandora-Flying-Dutchman-Rmst-Region/dp/B003MT2EIW/ref=sr_1_4?s=dvd&ie=UTF8&qid=1282158336&sr=1-4

    Et un lien pour le test de la nouvelle copie qui semble fantastique on va enfin voir le film dans les conditions idéale !

    http://www.dvdbeaver.com/film3/blu-ray_reviews51/pandora_and_the_flying_dutchman_blu-ray.htm

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  5. Chapeau pour ce blog ! Découvert en faisant des recherches, pour le mien, j'y passe maintenant des heures. Intéressant, bien écrit et documenté.
    Merci.
    Alain
    http://alain-92.blogs.allocine.fr

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  6. Merci ! Je vais de ce pas faire un tour sur le votre aussi :-)

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  7. Film sublime au delà de tout. J'ai dû le voir près d'une 20aine de fois en salle depuis les années 80 et je ne m'en lasse pas...
    Comment un tel mélange de mythes, allusions littéraires (la séquence Otello du flashback dans le flasback par ex), citations iconographiques, peut-il tenir la gageure de fasciner autant sans créer un fatras indigeste ? Sans doute grâce à la logique du rêve et du conte, du "collage" des époques dans la logique du surréalisme dans laquelle se place Lewin dès le début. Il s'agit d'un récit à la logique extra ordinaire poussée au plus haut point, une fantasmagorie sublimée par une image inouïe -la restauration est un miracle par rapport au vieux DVD Montparnasse- et une esthétique proche du baroque et de l'opéra.
    Pour ceux intéressés par les courants sous-jacents de l'oeuvre, je conseille vivement l'ouvrage de Joelle Kuhne. Si certaines analyses sur la "créature de l'eau" qu'est Pandora me semblent tirées par les cheveux, le reste est passionnant :
    http://books.google.fr/books?id=yJahGZiP7H8C&printsec=frontcover&dq=Pandora+Lewin&hl=fr&ei=gPSVTuDdO8ntsga8lom4AQ&sa=X#v=onepage&q&f=false

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  8. Effectivement passionnante analyse merci pour le lien ! ;-)

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  9. Avis aux amateurs, le DVD français sortira le 15 décembre 2011 :
    https://www.amazon.fr/Pandora-Ava-Gardner/dp/B005UPOXXA/ref=sr_1_1?s=dvd&ie=UTF8&qid=1321024045&sr=1-1

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  10. Ah les nons anglophone vont enfin pouvoir jeter le dvd des éditions Montparnasse ! J'espère vraiment qu'ils ont repris la copie restaurée sortie en Angleterre.

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  11. Apparemment, c’est la version décapée… Les détails du produit indiquent "image et son restaurés".

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  12. Méfiance quand même Films sans Frontières ce n'est pas l'éditeur le plus fiable qui soit il faudra guetter quelque tests sur les sites spécialisés pour être sûr ! Après dur de faire pire que la copie Montparnasse...

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  13. Emma, le DVD qui doit sortir le 15 décembre (lien dans votre commentaire du 13 octobre) n'est pas l'édition Blu-Ray, n'est-ce pas? L'offre est néanmoins alléchante.
    Merci pour cette critique intéressante, Justin...

    Revoir ce chef d’œuvre dans de bonnes conditions! Je suis comme vous tous très impatiente!

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  14. Et non pas un Blu-Ray mais une réédition dvd (par contre la restauration anglaise est disponible en blu-ray je crois) mais comme je disais cet éditeur n'est pas très fiable attendez vérification et quelque test image sur internet avant de craquer !

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  15. Finalement la nouvelle édition est reportée à février 2012

    http://www.amazon.fr/Pandora-Ava-Gardner/dp/B005UPOXXA/ref=sr_1_1?s=dvd&ie=UTF8&qid=1322255377&sr=1-1

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  16. "Pandora" semble ressorti dans *deux* éditions concurrentes françaises : celles des éditions Montparnasse (sans doute une réédition du précédent DVD avec le film non restauré ??? En tout cas, ce n’est pas mentionné par la presse qui s’en fait écho…) et celle des Editions Films Sans Frontière, avec la version restaurée proposée avec ou sans sous-titres français. (Aucun bonus, par contre.)

    En tout cas, une très bonne nouvelle pour les amoureux de ce film... Je conseillerai plutôt la version FSF, pour ceux qui ne le connaissent pas. Quand on compare les scènes de nuit –la voiture sur la falaise, la différence de rendu est hallucinante ! Ceci dit, est-ce que ce résultat correspond à ce que Lewin voulait à l’époque, mystère !!

    Par ailleurs, la FNAC vient de rééditer dans sa collection des Introuvables (qui porte bien son nom) "The Private Affairs of Bel Ami", autre chef-d’œuvre de la filmographie de Lewin, qui semblait perdu corps et biens dans les limbes du cinéma ! (Et "Saadia" et "The Moon and Six Pence" ne sont encore disponibles qu'en éditions américaines non sous-titrées... )

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  17. Pour les parisiens ressortie en salle cette semaine en copie restaurée !

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  18. ça y est, je l'ai vu! le mélange de deux légendes m'a tout d'abord désarçonnée, mais c'est si bien mené… James Mason est extraordinaire.

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