Dévoreur de pellicule monomaniaque, ce blog servira à commenter pour ceux que cela intéresse tout mes visionnages de classiques, coup de coeur et curiosités. Je vais tenter le défi de la chronique journalière histoire de justifier le titre du blog donc chaque jour nouveau film et nouveau topo plus ou moins long selon l'inspiration. Bonne lecture et plein de découvertes j'espère! Vous pouvez me contacter à justinkwedi@gmail.com, sur twitter et instagram
Le Golf en folie - Caddyshack, Harlod Ramis (1980)
Premier film de Harold Ramis où on ressent encore grandement l'influence de son passif d'amuseur télé mais sans le cadre qu'avait pu lui imposer John Landis sur American College dont il a écrit le scénario. Donc là malgré un fond vraiment intéressant (lutte des classe dans un club de golf, apisration à un meilleur avenir d'un jeune caddie joué par Michael O'Keefe, opposition entre nantis oisif et nouveau riches grande gueule investissant le golf) c'est assez bancal niveau rythme et moyennement palpitant, Un jour sans fin ou Ma femme mes doubles et moi sont encore loin.
Par contre pour ce qui est du gag immédiat, de l'humour bête et méchant ou non sensique c'est un pur régal. Dans un rôle très secondaire de gardien Bill Murray débutant vole quasiment la vedette à tout le monde. Envolée philosophique incompréhensible, dialogues salaces envers les golfeuses du 3e âge qu'il reluque et surtout un terrible duel digne de Bip Bip et Coyotte avec un rongeur dévastant le gazon du golf, c'est un véritable festival de grand n'importe quoi que nous offre Bill Murray.
Le reste du casting n'est pas en reste avec un Chevy Chase en golfeur "zen" et séducteur et un Rodney Dangerfield à hurler en juif flambeur adepte de la réplique assassine. Ramis orchestre quelques gags parodiques d'anthologie tel ce vieux golfeur touché par la grâce qui réussit des coups impossible avec une bande son reprenant la musique des Dix Commandements de Cecil B. Demille ou encore plus bas du front la terreur causé par un étron flottant dans une piscine accompagné du thème des Dents de la Mer .
Bref très inégal mais néanmoins prometteur pour la suite, on rit bien fort de bout en bout et c'est bien là l'essentiel. Ca fait bien plaisir à revoir vu la chute de la carrière de Ramis ces dernières années.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire