Dévoreur de pellicule monomaniaque, ce blog servira à commenter pour ceux que cela intéresse tout mes visionnages de classiques, coup de coeur et curiosités. Je vais tenter le défi de la chronique journalière histoire de justifier le titre du blog donc chaque jour nouveau film et nouveau topo plus ou moins long selon l'inspiration. Bonne lecture et plein de découvertes j'espère! Vous pouvez me contacter à justinkwedi@gmail.com, sur twitter et instagram

Pages

dimanche 11 janvier 2015

Le Cinéma en partage - Michel Ciment et N.T. Bihn

Figure emblématique de la revue Positif où il officie depuis cinquante ans, intervieweur hors-pair et intime de grands cinéastes auxquels il a consacré nombre d’ouvrages majeurs (Stanley Kubrick, John Boorman, Elia Kazan ou encore Francesco Rosi), Michel Ciment est par sa passion et érudition un incontournable du paysage critique français. En 2008 son amie Simone Lainé lui consacrait un documentaire, Le Cinéma en partage où suivit dans ses différentes activités (radio, interview, festival de Cannes) Ciment évoquait son parcours mais aussi sa vision de la critique. Le tout était également entrecoupé d’interventions de collaborateurs, amis et cinéastes (Wim Wenders, Quentin Tarantino, Joel Coen…) témoignant leur reconnaissance à Michel Ciment souvent parmi les premiers à saluer leur talent mais aussi interlocuteur précis et incisif capable de tirer d’eux par ses connaissances des éléments rarement évoqués ailleurs. Le documentaire était intéressant mais par sa courte durée de 52 minutes survolait sans doute trop les choses et ce livre vient en offrir un complément idéal. Sur cette base le livre ne prend pas une tournure de mémoires/testament, Michel Ciment toujours aussi actif ne pouvant prendre le temps de la rédaction d’un ouvrage rédigé par lui seul, mais aussi sans doute trop pudique pour l’introspection que nécessiterait un tel exercice (on en apprend très peu sur sa vie personnelle sorti de l’axe du cinéma). Le livre constitue ainsi un long entretien mené par son collaborateur et ami de Positif N.T. Bihn où seront explorées toutes les pistes esquissées par le documentaire.

Michel Ciment se lance dans la profession critique à une époque de mutations cinématographiques, entre la fin de l’âge d’hollywoodien, l’avènement des nouvelles vagues à travers monde  ou le grand cinéma italien. Le gout de Michel Ciment naît dès l’adolescence à travers le cinéma populaire mais le bouleversement et ce qui lui donne l’envie d’écrire sur le cinéma sera la découverte de Hiroshima mon amour (1959)  d’Alain Resnais qu’il vit comme une véritable révolution. Le goût d’écrire sur le cinéma naît dès cette époque et parallèlement à ses études il contribue déjà à certaines revues  comme Ciné-Textes et c’est en voulant défendre l’alors vilipendé Le Procès d’Orson Welles qu’il se décide à adresser son premier texte à Positif qui le publie le mois suivant. Ciment s’applique ainsi à expliquer la spécificité et l’esprit de la revue, la manière dont son contenu et la mouvance de sa rédaction s’agençait parfaitement à sa vision du monde. L’un des leitmotivs du livre sera ainsi souvent associé au mouvement surréaliste dont l’ouverture et la curiosité au-delà des dogmes sera l’adage de Ciment et de Positif. Si le critique et la revue ont parfois pu de son propre aveux parfois passer à côté d’un auteur majeur en devenir, ce sera de toute bonne foi et par gout plus que pour suivre une mode où un dogme du moment. Ciment raconte ainsi comment il contribua à distendre la guerre entre Positif et Les Cahiers du Cinéma en vantant les mérite des films de Hawks ou encore Hitchcock révérés par les seconds.

Les Cahiers du Cinéma composés de cinéastes en devenir marquant leur territoire s’illustrèrent ainsi par des sentences que Ciment dénonce avec justesse. Le plus mauvais film d’un auteur sera toujours plus passionnant que le bon film d’un artisan affirme Les Cahiers… Ciment sort l’exemple accablant du Ali Baba et les Quarante voleurs de l’auteur Jacques Becker que l’on aurait bien du mal à trouver meilleur que La Vérité sur bébé Donge signé Henri Decoin, un artisan de cette qualité française si exécrée par Truffaut, Godard et consort… Le pire reste évidemment le dénigrement du cinéma anglais par Les Cahiers auxquels Ciment rappelle l’existence de Michael Powell, Caroll Reed, David Lean ou toute l’école du Free Cinema contemporaine de la Nouvelle Vague. Ciment semble toujours vouloir rester au-dessus de ses figures imposées d’une certaine critique française (on aborde aussi en filigrane le terrain politique avec ce même aveuglement sur certaines personnalités communistes de l’époque niant l’évidence qu’elle connaissaient pourtant des dérives du régime) et l’on ressent vraiment cela par le paysage hétérogène (géographique, stylistique, dans les genres) des figures défendues par la revue au fil des décennies : Claude Sautet, Stanley Kubrick, John Boorman, Theo Angelopoulos. Si Les Cahiers et ses soubresauts successifs est un objet passionnant pour l’histoire de la critique, Positif a le mérite d’une cohérence plus  satisfaisante pour le cinéphile avide de découvertes.

Un autre point passionnant sera le rapport de Michel Ciment aux cinéastes et la relation complexe se nouant avec le critique. S’autorisant un vrai rapprochement voir une amitié avec les cinéastes qu’il admire, il doit aussi savoir s’en détacher tout en s’en expliquant aux intéressés lorsque leurs œuvres déclinent et qu’il n’est plus aussi ardent à les défendre. Il en profite pour égratigner les collègues ayant leurs grilles de lecture toutes faites et toujours du bien à dire quel que soit la qualité de la production de « l’auteur ». Les passages avec les grands cinéastes auxquels il consacra des ouvrages et/ou des documentaires sont captivant notamment l’apprivoisement de longue haleine de Stanley Kubrick dont il deviendra un des interlocuteurs privilégiés pour un livre référence le concernant. On aura d’autres moments très intéressant aussi du même ordre concernant Elia Kazan, Mankiewicz et Billy Wilder tous trois véhiculant d’ailleurs un autre leitmotiv du livre à savoir la culture juive et/ou associée à la Mitteleuropa qu’on peut associer à ces cinéastes. Les persécutions, malheur et pertes douloureuses amène (surtout chez Wilder) amène chez eux un mélange de raffinement et de terrible lucidité voir cynisme sur le monde qui rend leurs films brillamment cinglants.

Enfin Michel Ciment s’attarde sur certains aspects de la vie de critique. On y évoquera notamment les bons et mauvais côtés des festivals, ses expériences de jury et aussi les évolutions et spécificités des manifestations les plus célèbres comme Cannes ou la Mostra de Venise. Le gout de la polémique et le ton sans langue de bois (les éditos rageurs où il n’hésite pas à invectiver les confrères sont encore légion dans le Positif d’aujourd’hui) est savoureux et nombres de personnalités sont égratignées (l’égo et l’absence de générosité de certains grands cinéastes entre eux comme François Truffaut taisant le nom de Sautet aux américains curieux alors que sa recommandation aurait lancé la notoriété internationale de son ami). La conclusion plus didactique exprimera les vertus essentielles du critique mélange de sens de l’observation, de culture (la formation vaste allant du contact de Deleuze ou la connaissance de la culture anglo-saxonne l'aura remarquablement servit) et de curiosité où l’on retrouve une nouvelle fois nombre d’éléments qui font tout l’intérêt de Positif. C'est une vision de passeur jamais enfermé dans sa tour d'ivoire de savoir et qui souhaite le faire partager de la manière la plus accessible possible. Un ouvrage passionnant (et encore je n’ai pas évoqué toutes les réflexions pointues sur les cinéastes des pays de l’est) dont la forme fait qu’il se dévore d’une traite, à la fois témoignage, portrait et panorama de l’évolution de la critique au fil des décennies.

Paru aux édition Rivages et en plus complété du documentaire originel en dvd. Cela fait parfois doublon au niveau des propos de Michel Ciment sur certains points mais l'intervention des cinéastes et collaborateur apporte un plus bienvenu.

8 commentaires:

  1. Ah oui, mais non...
    J'ai longtemps été abonnée à Positif, jamais au Cahiers (qui n'ont été intéressants, disons, pour faire vite, que durant les 200 premiers numéros) , mais cette phrase, justement, je trouve qu'elle mérite qu'on s 'y attarde car ce n'est pas une simple formule. C'est important. C'est vraiment une façon d'envisager le travail d'un auteur.
    Les gars des Cahiers, ils n'ont pas dit "meilleur", ils ont dit "passionnant". C'est pas du tout, du tout la même chose ! Un mauvais film d'un génie sera toujours, et for-cé-ment, plus passionnant à analyser que celui d'un tâcheron.
    Un macaron raté de Hermé est forcément plus amusant et passionnant à décortiquer qu'un sablé industriel de la Mère Poularde Limited !
    Restons dans la pâtisserie avec le Baba Ali :
    Ce film, je trouve absolument passionnant d'essayer de piger pourquoi il n'est pas bon, et quelle part intime de Becker peut bien filtrer dans ce drôle d'objet, pourquoi il ne lui ressemble pas... tout en lui ressemblant beaucoup quand même, etc etc... que cette savonnette de Bébé Donge, ou qu'une Razzia sur la Schnouf qui sont d'un carré, d'un compassé sans réel intérêt. Pas mal faits, ça non, on ne peut pas lui reprocher grand chose, mais justement ... un peu chiants tellement c'est cadré, attendu, obéissant, et au final pas très vivant... Donc, pas vraiment intéressant, encore moins passionnant. Les imperfections en disent toujours plus long sur les âmes.

    RépondreSupprimer
  2. Alors je suis d'accord avec vous pour dire qu'il est très intéressant d'analyser même un mauvais film d'un grand réalisateur. Moins quand s'agit de le considérer fondamentalement plus intéressant qu'un film réussi d'un réalisateur plus anonyme (Decoin étant loin d'être un faiseur quelconque en plus). A un moment donné il y a un bon film et un mauvais et à par le passé glorieux et l'ensemble de la grille d'analyse que l'on peut poser sur le film de "l'auteur" je ne vois pas pourquoi il devrait être abordé avec plus de sérieux qu'un vrai film réussi où même sans la continuité et les persistances de l'auteur on a un résultat qui fonctionne. Bon là pour le coup La Vérité sur Bébé Donge je trouve que c'est un très beau film mais je veux aller au-delà de l'exemple de Michel Ciment. Surtout que j'ai raccourci ces propos dans le livre puisqu'à l'époque ça a clairement débouché sur un jugement hâtif et qualitatif où certains ont vraiment eu des films valables dénigrés sur l'autel de la politique des auteurs.

    Ça peut être une bonne chose quand il s'agit de considérer un réalisateurs dont on avait pas su mettre en avant la profondeur et les persistances thématiques mais si c'est pour descendre ceux qui n'entre pas dans ce cadre tout en étant tout aussi doué c'est clairement les failles de ce modèle et Les Cahiers sont tombés dedans plus d'une fois (Truffaut a même largement reconnu quelques années après avoir parfois dit des sottises).

    On en avait déjà parlé mais un Richard Fleischer ou un Robert Wise dont l'éclectisme et le côté caméléon d'un film à l'autre ne font clairement pas des auteurs ont signés des films captivants inscrits dans l'histoire du cinéma. Je ne vois pas en quoi le ratage d'un auteur mériterait plus de considération qu'une de leur réussites et l'analyse d'un film ce n'est pas que les récurrences qu'on se plaira à retrouver mais aussi l'objet filmique qui peut se suffire à lui-même et être décortiqué sans le fatras du bagage de son signataire. Les deux approches peuvent coexister.

    C'est un mal qui persiste d'ailleurs. Un Brian De Palma n'a pas signé un film correct depuis 15 ans au moins mais avec lui c'est facile on peut poser sa grille de lecture repérer les éléments De Palmien et partir en logorrhée analytique, ça reste un auteur et les failles peuvent être intéressante à traiter mais je ne vois pas en quoi elles méritent plus d'approfondissement que des films brillants de collègues au style moins marqué.

    Après j'ai gardé un côté plus "spectateur" que groupie donc le bon film a toujours plus de mérite au bout du compte c'est surtout la meilleur base pour travailler la question de l'auteur. (et on l'aua deviné je penche largement plus du côté Positif que des Cahiers sur ce point là).

    RépondreSupprimer
  3. Un bon film de Brian de Palma..? Je ne savais pas que ça existait. Ni qu'il était un auteur. En tout cas, je serais bien incapable de partir en logorrhée analytique sur son cinéma qui me paraît creux et assez primaire.
    En revanche, en quoi être éclectique empêche-t-il d'être un auteur ? Fleischer est bien un auteur (en plus, c'est drôle que tu le cites, vu que Ciment le déteste et qu'il a fallu l'insistance de pas mal de gens de Positif pour qu'on commence à parler de ce réalisateur dans ce journal. Ciment freinait des quatre fers. Preuve qu'il n'est pas irréprochable non plus).
    Bref. Je persiste à penser, malgré tes arguments logiques et convaincants, qu'il est plus intéressant et passionnant de comprendre pourquoi tel film de Hitchcock ou de Lang est raté que de passer 1h40 devant un Decoin bien torché. Un Decoin bien torché, ça reste un Decoin bien torché (je pourrais citer dans cette catégorie des Terence Young, des Jean Negulesco, des Henry Koster, etc..).
    Les profondeurs d'un excellent roman de Jean d'Ormesson (si ça existe) seront toujours moins passionnantes à explorer qu'un poème raté de Victor Hugo (si ça existe aussi)
    Aller voir pourquoi Machin ou Bidule a raté une œuvre parmi ses œuvres suppose d'essayer d'entrer au cœur d'une démarche, d'un parti pris, une tentative, un point de vue, bref une pensée.... Ah diable, oui, c'est indubitablement plus passionnant ! Et ça n'a rien à voir avec "être groupie".

    RépondreSupprimer
  4. Faut pas bloquer sur les exemples non plus à la place de De Palma j'aurai pu citer Tim Burton à la filmographie récente bien moins convaincante qu'à ces débuts, mais l'univers, les thèmes, la marque est toujours là. Est-ce que c'est plus justifié de développer sur ces ratages que sur un autre moins connu qui signe des choses bien meilleures ? Je ne pense pas. C'est intéressant et ça mérite certainement d'être analysé mais ce n'est sûrement pas plus passionnant que chez un autre. Ce que je dis c'est que tant qu'à faire un bon film c'est plus intéressant à analyser qu'un mauvais, sorti du nom de son auteur.

    Pour Fleischer c'est un immense réalisateur mais hormis sa trilogie consacrée au serial killer il faut se creuser les méninges pour trouver les récurrences qui en ferait un auteur (entre Docteur Doolitle et L'étrangleur de Boston il y a une galaxie) cela n'empêche pas sa filmographie d'être truffée de chefs d'œuvre. J'aime l'honnêteté de la démarche de Ciment je ne dis pas qu'il est infaillible et il l’admet plutôt bien dans le bouquin.

    La politique des auteurs c'est très bien tant que ça ne nous aveugle pas. Le côté grand film malade je veux bien avec Marnie de Hitchcock où il reste quelque chose de fort malgré les défauts mais un vrai mauvais film comme Ali Baba c'est un peu la limite de la démarche quand on est à défendre ça sous couvert de politique des auteurs.

    Pas d'accord pour l'exemple littéraire, la réussite repose sur des critères quand même très différents du cinéma.

    RépondreSupprimer
  5. Marnie est un très grand film. Ce n'est pas parce qu'un type a trouvé le gimmick de "grand film malade" qu'on est obligé de la reprendre ( car, à ce compte-là, la filmo du type en question regorge, elle, d'un tas de films sacrément malades, et qui ne sont même pas grands !).
    Ceci étant dit, je ne trouve pas non plus qu'Ali Baba soit un mauvais film. Un des moins personnels de son auteur, certes. Mais, en soi, il se tient très bien, filmé avec élégance, humanisme, et sans les clichés courants qu'on aurait pu attendre d'un tel sujet à cette époque.
    Quant à la galaxie que tu établis entre Doolittle et l'Etrangleur, je ne la vois pas. Je trouve même quelques symétries flagrantes entre ces deux personnages de grands solitaires marginaux ( comme le capitaine Némo des 20 000 lieues sous les mers du même Fleischer).
    Bref. J'ai bien noté que tu nous envoyais judicieusement un Jean Negulesco (que malheureusement ou heureusement, je n'ai pas vu) que tu défends très bien. Mais reconnais que, dans la filmo du monsieur, les trucs indigestes sont vraiment légion ( bien plus nombreux en tout cas que les chefs-d'œuvre, ou que simplement les bons films). En revanche, Negulesco est un très grand dessinateur. Ses caricatures de stars sont drôles et bluffantes.

    Je ne suis pas d'accord sur "les critères de réussite littéraire différents de ceux du cinéma". Les moyens, les techniques sont bien sûr différents, mais une œuvre est, et reste, une œuvre dès lors qu'il y a une pensée, un point de vue, un auteur. Et ça, c'est valable tout le temps et pour tous les arts.

    RépondreSupprimer
  6. Pourquoi pas sur le Fleischer mais globalement la cohérence thématique (hormis la réccurence sur les serial killer) ce n'est vraiment pas l'angle le visible pour en faire un autur au sens "cahier du cinéma" du terme.

    Pour résumer en fait tout simplement pour moi entre un bon et un mauvais film c'est tout simplement le bon qui mérite le plus d'attention au delà du nom, du statut ou du passif des gens incriminés. Même si un ratage d'un grand réal peut donner une analyse intéressante une réussite d'un autre plus anonyme n'a pas moins de mérite et peut donner un angle prenant aussi. La formule des Cahiers est un peu snob quoi.

    Jean Negulesco c'est un bon exemple pas un auteur et une filmo qui alterne les meringues faisandées (son Bossu de Notre Dame qui pique les yeux avec Gina Lollobrigida et Anthony Quinn) et de vraies grande réussites notamment du côté du film noir comme Le Masque de Dimitrios ou Johnny Belinda justement. L'époque des Cahiers du Cinéma il y avait pas mal d'oeillères sur les noms et du cataloguage s'il n'entrait pas dans les grilles de lecture c'est un peu regrettable.

    Pour la différence avec la littérature j'ai l'impression qu'une fulgurance visuelle est plus à même de sauver un film pas top alors que (si on en reste au roman du moins) entre un bon et un mauvais livre (au delà des noms encore) un paragraphe brillant ne rattrapera pas un sentiment négatif d'ensemble. On ne s'immerge pas de la même façon dans les deux arts, je tiens plus facilement au mauvais film jusqu'au bout qu'un mauvais livre.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Révérence parler, il arrive également, trop souvent, que surgissent des commentaires "faisandés", confondant par exemple Jean "Negulesco" et Jean "Delannoy", ce dernier étant effectivement "l'auteur" de "Notre-Dame de Paris" (1956) avec Gina Lollobrigida et Anthony Quinn...

      Supprimer
    2. Effectivement confusion de ma part merci de la rectification. Les deux devaient être aussi mal vus (à tort) par les jeunes turcs des Cahiers certainement à l'époque en tout cas.

      Supprimer