Un groupe de jeunes
gens, fans de musique, adorent rouler à bord de leur jeep tout-terrain. Ils se
sont surnommé le « Pelican Club ». L’un d’entre eux déterre une vieille
mitraillette. Dans le même temps, ils apprennent qu’une organisation religieuse
va transférer une grosse somme d’argent. Argent + armes + « Pelican Club »...
Le calcul est vite fait, les Stray Cat sont à l’affût...
Stray Cat Rock :
Female Boss (1970) ayant rencontré un immense succès, la Nikkatsu décide d’embrayer
sur non pas une mais deux produites simultanément. Wild Jumbo sera réalisé par
Toshiya Fujita tandis que Sex Hunter,
le troisième sera signé par Yasuharu Hasebe déjà l’œuvre sur Female Boss. Le fil conducteur de la
série Stray Cat Rock ne repose pas
sur les intrigues ou les personnages puisque ceux-ci changent tout au long des
cinq films qui la composent. Ce sera plutôt la capture de la jeunesse japonaise
de l’époque, le lien se faisant avec un casting similaire mais dans des rôles
différents.
La découverte d’armes de la Première Guerre Mondiale
entraîne le groupe sur une voie plus ouvertement criminelle. Ils se laissent
entraîner dans le braquage d’une puissante secte religieuse qui doit transférer
une grosse somme d’argent. Dès lors les préparatifs de l’attaque se conjugue à
l’imagerie bariolée, jusqu’à un final brutal et cinglant qui nous ramènera sur
terre. Comme le premier film, la trame décousue et la narration lâche importe
moins que l’atmosphère rieuse, estivale et insouciante de l’ensemble. Les
moments potaches (la bande qui sème la zizanie en jeep sur une plage) alternent
avec une langueur contemplative qui met en valeur la photogénie juvénile du
casting, notamment une Meiko Kaji pas encore star qui se fond dans cette
alchimie de groupe (et surprend toujours autant par ce côté souriant et solaire
qui dénote avec ses rôles à venir). Inégal mais pas inintéressant, notamment par ce jeu d'équilibriste dans le ton voulu.
Sorti en BR et dvd zone 2 français chez Bach Films
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