Dévoreur de pellicule monomaniaque, ce blog servira à commenter pour ceux que cela intéresse tout mes visionnages de classiques, coup de coeur et curiosités. Je vais tenter le défi de la chronique journalière histoire de justifier le titre du blog donc chaque jour nouveau film et nouveau topo plus ou moins long selon l'inspiration. Bonne lecture et plein de découvertes j'espère! Vous pouvez me contacter à justinkwedi@gmail.com, sur twitter et instagram

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lundi 23 septembre 2013

Pour plaire à sa belle - To Please a Lady, Clarence Brown (1950)

Une journaliste dure-à-cuire décide de démolir un coureur automobile qu'elle juge dépourvu de scrupules. Ils finissent par tomber amoureux.

Une charmante comédie romantique qui nous plonge dans le milieu de la course automobile. L'intrigue repose essentiellement sur les fortes personnalités de ses deux vedettes. Gable est un coureur automobile sans scrupules pour qui toutes les actions sont bonnes pour remporter la victoire tandis que Barbara Stanwyck est une journaliste à sensation tout aussi impitoyable quand il s'agit de faire ou défaire une réputation. Quand la seconde décide de faire du premier la victime de son prochain article, la rencontre fera des étincelles, les deux se reconnaissant sans l'admettre dans leur caractère déterminé sans s'avouer leur attirance.

La progression dramatique est assez convenue et attendue mais le talent du duo fait passer un bon moment, Gable rejouant son numéro de macho au grand cœur et Stanwyck en femme à poigne, leur union reposant sur leur capacité fendre cette image et se montrer sous un jour plus vulnérable. Quelques jolis moments romantiques nouent ce lien avec brio comme lorsque Gable dialogue au téléphone avec Stanwyck tout en l'observant depuis la pièce voisine ou encore la rencontre nocturne lorsqu'il repère le parcours du circuit de course.

Le scénario ne va pas totalement au bout de son idée du renoncement mutuel puisque c'est surtout Gable qui devra se remettre en question au final (même si un rebondissement amorce le changement chez Stanwyck sans totalement exploiter la transformation du personnage) lors de la dernière course.

L'originalité du film repose donc surtout sur ce milieu automobile. La mise en scène élégante de Clarence Brown se fait carrément virtuose lors des séquences de courses où entre effets spéciaux (toutes les incrustations et écrans défilant lors des gros plans de Gable au volant) et vrais moments captés sur le circuit (dont le final filmé à Indianapolis) le montage rend l'ensemble haletant grâce au montage alerte de Robert Kern. Un bon moment donc.

Sorti en dvd zone 1 chez Warner


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